Méritocratie et égalité des chances

La définition la plus simple de la méritocratie est une hiérarchie sociale fondée sur le mérite individuel.

Un modèle méritocratique est un idéal d’organisation sociale qui tend à promouvoir les individus en fonction de leur mérite (aptitude, travail, efforts, compétences, intelligence, vertu) et non d’une origine sociale (système de classe), de la fortune (reproduction sociale) ou des relations individuelles (système de copinage).

Dans un sens large, le mérite d’une personne désigne l’ensemble de ses qualités.

La méritocratie a pour fondement l’égalité des chances, la liberté individuelle et la reconnaissance d’une forme de valeur.

L’égalité des chances est une vision de l’égalité qui cherche à faire en sorte que les individus disposent des mêmes chances, des mêmes opportunités de développement social, indépendamment de leur origine sociale ou ethnique, de leur sexe, des moyens financiers de leurs parents, de leur lieu de naissance, de leur conviction religieuse, d’un éventuel handicap, etc.

« L’égalité des chances, c’est le droit de ne pas dépendre exclusivement de la chance, ni de la malchance. C’est le droit égal, pour chacun, de faire ses preuves, d’exploiter ses talents, de surmonter, au moins partiellement, ses faiblesses. C’est le droit de réussir, autant qu’on le peut et qu’on le mérite. C’est le droit de ne pas rester prisonnier de son origine, de son milieu, de son statut. C’est l’égalité, mais actuelle, face à l’avenir. C’est le droit d’être libre, en se donnant les moyens de le devenir. C’est comme une justice anticipée, et anticipatrice : c’est protéger l’avenir, autant que faire se peut, contre les injustices du passé, et même du présent. »

André Comte-Sponville – Guide républicain, 2004

En général, si l’on fait abstraction des inégalités, il faut bien admettre que les moyens financiers d’une personne sont à la hauteur de ses mérites.

La reconnaissance du mérite peut donner lieu à diverses formes d’identification dont notamment un titre de l’Ordre des Chevaliers de Rondmons.

La Fondation de l’Ordre des Chevaliers de Rondmons offre à quiconque la possibilité d’acquérir un titre méritocratique en vertu de cette égalité des chances.
Lire un discours sur le mérite par Serge Maller Baron-Farge de La Tour Véronèse d’Arla


J’aimerais rendre service à la fondation avec mon travail :

Selon le principe méritocratique que nous défendons, nous pensons qu’il sera toujours mieux pour quiconque de mettre en valeur ses compétences dans le domaine propre à sa formation (dans sa région de domicile), et ainsi pouvoir mettre un certain montant de côté pour l’acquisition d’un titre, plutôt que de l’engager à faire une tâche en dehors de ses capacités, obligeant ainsi la Fondation à assumer une formation.

Il n’est pas envisageable non plus de créer un besoin pour répondre à une demande.

On peut considérer qu’une personne qui n’a pas les moyens d’acquérir un titre aujourd’hui, les aura certainement demain !

Mettre un pied à l’étrier avec € 10 par mois est abordable à quiconque souhaite acquérir un titre et permet de faire déjà une petite action méritante qui vaudra toujours mieux que la plus grande des intentions.

(Source : Wikipédia, La Toupie, Le Monde)